SHOW / EPISODE

Épisode 4 -Le tabagisme et le diabète

27m | Jul 4, 2022

Je m’appelle Fernando Florido et je suis médecin. Ce podcast vous offre plus d'informations sur le diabète, en particulier des faits liés au tabagisme et à leurs effets sur les personnes atteintes de diabète de type 2. Les informations données dans cet épisode ont été obtenues sur le site de la Fédération française des diabétiques. Je vous le recommande et je le lien vers ce site et les autres outils supplémentaires sont: 

https://emails.federationdesdiabetiques.org/optiext/optiextension.dll?ID=ZrqZuNcE7WevSHuL1tJv_oPT3d9LEq_FPDrOkLB1tDePgtGJ7CFXBgRTdo3oppZdS8%2BdaZelsfYGE5%2BCxivDpQM0XklJz

 

Ce podcast sera enregistré sur un site Web.

Il existe également une version de ce podcast sous forme de vidéo YouTube. Vous pouvez accéder à la chaîne ici :

https://www.youtube.com/channel/UCMsgpElQD_l-GCEvcBkSTaQ/videos

Musique par: Track: Halfway Through — Broke In Summer [Audio Library Release]

Music provided by Audio Library Plus

Watch: https://youtu.be/aBGk6aJM3IU

Free Download / Stream: https://alplus.io/halfway-through

Voici la transcription de l'épisode:

Bienvenue dans le quatrième épisode du podcast "des conditions médicales expliquées". Je m'appelle Fernando Florido et je suis médecin.

Cet épisode vous offre plus d'informations sur le diabète, en particulier des faits liés au tabagisme et à leurs effets sur les personnes atteintes de diabète de type 2. Les informations données dans cet épisode ont été obtenues sur le site de la Fédération française des diabétiques. Je vous le recommande et je mettrai le lien vers ce site dans la description du podcast: 

La fédération française des diabétiques a diffusé un mail sur le tabagisme et le diabète à l'occasion de la journée du 31 mai associée à la Journée Mondiale sans Tabac pour vous apporter quelques nouvelles informations. Cet épisode résumera ces informations et j'espère que vous les trouverez à la fois utiles et intéressantes.

Saviez-vous que le tabagisme est la première cause de mortalité chez les personnes atteintes de diabète ? Et pour les fumeurs ne vivant pas avec cette maladie, des études épidémiologiques ont démontré qu’il existe un lien important entre tabagisme et risque de diabète de type 2. Ce risque augmente de 37 à 44 % chez les fumeurs par rapport aux non-fumeurs ! Par ce relais d’informations, diminuer la consommation de tabac ne suffit pas pour vivre plus sereinement. Arrêter de fumer, tel est le véritable pari.

Comme le rappelle l’OMS dans sa campagne « S'engager à arrêter », vingt minutes à peine après avoir arrêté de fumer, le rythme cardiaque baisse. Dans les 12 heures, le taux de monoxyde de carbone dans le sang revient à un niveau normal. En 2 à 12 semaines, la circulation sanguine s’améliore et la fonction pulmonaire augmente. En 1 à 9 mois, la toux et les difficultés respiratoires diminuent. En 5 à 15 ans, le risque d’accident vasculaire cérébral est réduit à celui d’un non-fumeur. En 10 ans au maximum, le taux de mortalité par cancer du poumon est ramené à la moitié de celui d’un fumeur. En 15 ans au maximum, le risque de maladie cardiovasculaire est réduit à celui d’un non-fumeur. Des éléments assez motivants pour passer le cap !

Vous avez envie d'arrêter la cigarette, mais la peur du manque, de grossir ou de ne pas y arriver vous en empêche… La consommation de tabac n’est pas une fatalité et c’est un facteur de risque sur lequel on peut agir. Equilibrer son alimentation, pratiquer une activité physique régulière et se lancer dans l’arrêt de sa consommation… Voici quelques clefs ! Et si vous avez envie d’une aide supplémentaire, n’hésitez pas à vous inspirer du spot télévisuel de 30 secondes, toujours réalisé par Santé Publique France, qui célèbre les victoires de chacun sur le tabagisme et souhaite la « Bienvenue dans une vie sans tabac ! ». Je vous le recommande et je mettrai le lien vers ce vidéo dans la description du podcast

Je vais maintenant résumer Quelques outils supplémentaires proposés par la fédération française des diabétiques. Il s'agit de trois articles : d'abord, Tabac et diabète : les raisons d'arrêter, suivi de Les méfaits du tabac sur votre diabète et enfin Je suis diabétique, comment arrêter de fumer ?

A propos de Tabac et diabète : les raisons d’arrêter on dira que le tabac expose tous les fumeurs à de nombreux risques mais associé au diabète, il augmente considérablement le risque et la gravité des complications micro et macro-vasulaires. Tabac et diabète ne font pas bon ménage. Le tabagisme provoque des changements physiologiques impliqués également dans l’apparition du diabète de type 2. Il n’y a pas de petit tabagisme sans risque, il est extrêmement bénéfique d’éviter toute consommation de tabac lorsque l’on est à risque de développer un diabète de type 2. Les raisons pour arrêter de fumer et prévenir ces risques sont multiples. Pour vous y aider, de nombreuses méthodes de sevrage tabagique existent et sont efficaces.

Les vertus prêtées à la cigarette ou au tabac en général (antistress, coupe-faim, aide à la concentration…, voire des vertus sur le diabète lui-même à en croire certains !) sont autant de préjugés qui méconnaissent les réels dangers du tabac. Ce sont ces mêmes stéréotypes qui pèsent sur la motivation des candidats à l’arrêt, en particulier sur les personnes diabétiques pour lesquelles ces contraintes psychologiques et alimentaires sont légitimement plus fortes.

Les “avantages et plaisirs” de la cigarette reposent sur une illusion que le phénomène de la dépendance trahit. Le fumeur diabétique a d’ailleurs un niveau de dépendance plus élevé que la moyenne des fumeurs. Derrière la cigarette libératrice, qui “fait du bien”, se cache un maître de plus en plus exigeant. L’effet calmant de la cigarette n’est que partiel et ponctuel. Ce n’est pas le tabac qui empêche de stresser ou de grossir. C’est lui qui empêche petit à petit le fumeur dépendant de reprendre le contrôle sur son stress, son alimentation, son sommeil… en lui faisant croire —comme tout produit addictif— qu’il est la seule alternative possible. C’est un cercle vicieux dont il est difficile de sortir : l’arrêt du tabac semble impossible et les rechutes possiblement nombreuses.

Pourtant, derrière ce sombre tableau, on trouve à la fois des solutions efficaces pour arrêter de fumer et surtout, un mieux-être, pas seulement pour la santé mais pour le quotidien de la personne diabétique : une amélioration immédiate du souffle, un sommeil et une alimentation de meilleure qualité et un stress diminué. S’ajoutent aussi des avantages qui sont tout autres ou en sont les corollaires : activité physique plus aisée ou retrouvée, meilleur goût des aliments, nervosité et déprime en baisse, concentration plus élevée...etc

Il n'y a pas plus de fumeurs chez les personnes diabétiques que dans le reste de la population. Pourtant, des raisons évidentes devraient inciter les diabétiques à ne pas fumer. Les chiffres et les statistiques des effets du tabac sur la santé, à l’échelle mondiale ou nationale, sont implacables et alarmants et plus encore pour les personnes atteintes de diabète.

“ Par exemple, les fumeurs diabétiques ont sept à huit fois plus de risques de développer une artérite des membres inférieurs. Et aujourd’hui, les patients qui courent un risque d’amputation sont principalement fumeurs.” 

Sans être une cause unique, le tabagisme actif ou passif serait une des causes possibles et donc un facteur d’apparition du diabète selon les études épidémiologiques. Il favoriserait le développement du diabète de type 2 chez les femmes comme chez les hommes. Le tabagisme actif augmenterait le risque de 37% à 44% de développer un diabète de type 2.

En moyenne, le risque de développer un diabète de type 2 est de deux à trois fois plus élevé que chez les non-fumeurs, et le risque est bien sûr proportionnel au nombre de cigarettes consommées par jour. Plus vous fumez, plus votre risque augmente. En cause : le tabac qui accroît le risque d’intolérance au glucose et de perte de sensibilité à l’insuline.

À l’inverse, l’arrêt du tabac montre une courbe de risque en diminution progressive en fonction du nombre d’années sans tabac. Et plus l’arrêt est précoce, plus la diminution du risque est spectaculaire. Arrêter de fumer pendant de nombreuses années consécutives (entre 5 à 20 ans suivant les études et les profils) ramènerait même le risque à un niveau comparable à celui des non-fumeurs. Un encouragement à ne pas commencer à fumer, surtout s’il y a des diabétiques dans votre famille, et à arrêter pour ceux qui auraient déjà commencé. Autre intérêt majeur : arrêter de fumer n’augmente pas les risques de développer un diabète à moyen et long terme, et ce, malgré une prise de poids.

A propos de  Les méfaits du tabac sur votre diabète on dira que la cigarette en raison des nombreuses substances toxiques qu’elle contient et le tabagisme, qu’il soit actif ou passif, ont des effets nocifs avérés sur le système cardiovasculaire et métabolique. Le tabac augmente considérablement le risque de complications du diabète (micro et macro-angiopathies), de maladies cardiovasculaires et du syndrome métabolique

Par exemple : 

Le mécanisme de dépendance au tabac repose sur les effets de la nicotine sur le cerveau. En 15 secondes après inhalation, la nicotine atteint le cerveau et reste concentrée dans le tissu cérébral pendant 2 heures en moyenne. Au-delà, le manque et le besoin de prendre une autre cigarette refont leur apparition. Dans le cerveau, la nicotine agit sur des récepteurs nerveux augmentant la dopamine, une substance hormonale qui intervient dans les mécanismes de satisfaction et de récompense. C’est le fameux plaisir que provoque la cigarette, très vite remplacé par un sentiment de déplaisir et de manque incitant à fumer à nouveau. C’est précisément cet effet contradictoire, cette injonction paradoxale qui participe aux phénomènes d’accentuation du stress et de dépendance au tabac qui s’amplifient avec les années.

Mais le tabac est aussi mis en cause dans le syndrome métabolique, un ensemble de troubles qui comprend l’altération des mécanismes de régulation du métabolisme des graisses, la baisse de la tolérance au glucose, l’obésité, l’hypertension...etc

La nicotine augmente aussi les taux d’autres hormones connues sous le nom de catécholamines (incluant notamment l’adrénaline). Les choses se jouent au niveau cellulaire : les études montrent que ces hormones altèrent les mécanismes liés à la production de l’insuline et au transport du glucose vers les cellules. Les catécholamines altèrent donc non seulement la sensibilité à l’insuline mais aussi la sécrétion de l’insuline. Quant à l’adrénaline, elle augmente le rythme cardiaque, la pression artérielle ainsi que la glycémie...

A propos des effets du tabac sur le mécanisme de régulation des graisses, on dira que le tabac augmente aussi les triglycérides. Les triglycérides sont des graisses qui circulent dans le sang. Elles sont absorbées lors de l’alimentation et stockées en réserve car en excès par rapport aux besoins. Un taux élevé de triglycérides est un indicateur de maladies cardiovasculaires ou d’autres maladies des artères. Or, ce taux est plus élevé en moyenne chez les fumeurs. On relève aussi chez certains fumeurs des taux élevés d’acides gras, dérivés des lipides, qui sont en concurrence avec le glucose comme source d’énergie, ainsi que des taux réduits du bon cholestérol (HDL-cholestérol).

A propos des Effets du tabac sur le périmètre abdominal on dira que certes, les fumeurs peuvent avoir un poids moins élevé que les non-fumeurs. Mais ils ont une masse graisseuse abdominale plus élevée (à poids équivalent) à cause notamment des effets du tabac sur les mécanismes des graisses et l’accumulation de ces graisses au niveau abdominal. Or, on sait que le risque coronarien et cardiovasculaire est autant lié, si ce n'est plus, à l'adiposité abdominale (accumulation des graisses dans cette zone) qu'à un IMC (indice de masse corporelle) élevé.

On dira que le tabagisme a aussi un effet indirect sur l'alimentation. Fumer peut s'associer à une perte relative du goût et de l'odorat peut modifier les préférences en faveur d’aliments ayant plus de goût, souvent beaucoup plus riches en mauvaises graisses (acides gras saturés) et plus salés. Ce qui augmente davantage renforce encore le risque cardio-vasculaire.

 Avec de tels effets sur le système métabolique et les artères, on peut craindre des risques accrus de complications du diabète et une apparition plus précoce de celles-ci chez les fumeurs diabétiques. Certains de ces risques sont déjà avérés (c’est le cas pour les complications macro-vasculaires comme les accidents vasculaires cérébraux ou les infarctus du myocarde par exemple). D’autres sont fortement soupçonnés, s’agissant des complications micro-vasculaires (neuropathie, par exemple, des difficultés à cicatriser en cas de plaies du pied, néphropathie, rétinopathie). Des études montrent déjà clairement les changements structurels que cause le tabac, par exemple, sur la fonction rénale.

Chez les personnes diabétiques, fumer augmente les risques :

·      de mortalité près de 50%   

·      d’infarctus du myocarde de 51 %

·      d’AVC de 54 %

·      d’artériopathies périphériques de 115 %

·      d’insuffisance cardiaque de 43 %

Globalement donc, le fumeur chronique a une intolérance plus faible au glucose, il est moins sensible à l’insuline, il expose ses artères (via les effets toxiques de la nicotine, du monoxyde de carbone et des autres composés chimiques contenus dans la cigarette) à des inflammations, des altérations des parois et à un stress oxydatif (type d’agression des constituants de la cellule).

Parmi les personnes qui arrêtent de fumer, seule une minorité prend beaucoup de poids. La prise de poids moyenne est en fait de 4,5 kg pour les femmes et 2,3 kg pour les hommes, soit une augmentation faible, comparée aux bénéfices que va procurer l’arrêt du tabac pour le diabète et la santé du patient en général. 

L’arrêt du tabac a un effet bien plus durable sur le stress et l’appétit que ne le procure ponctuellement la cigarette. Bon nombre d’anciens fumeurs diabétiques disent mieux dormir, avoir moins d’appétit, être moins stressés quelques années, voire seulement quelques mois après avoir arrêté de fumer.

A propos des effets du Tabac chez la femme on dira que le tabac augmente le risque de diabète gestationnel chez la femme qui fume.

Le tabac augmente également le risque de retard de croissance intra-utérin lui même facteur de risque de surpoids et d’obésité abdominale et de diabète de type 2 (mécanisme épigénétique probable).

L’association tabac - pilule multiplie par 10 le risque d’infarctus du myocarde et par 20 le risque d’accident vasculaire cérébral et c'est le tabac qui en est le responsable essentiel. Il y a un risque accru de phlébite.

Fumer pendant la grossesse augmente le risque de complications ; le bébé est plus fragile. Les enfants de femmes fumeuses ont un risque de diabète de type 2 est augmenté de 34 % en cas de tabagisme actif et 22 % en cas de tabagisme passif. L'association du tabagisme, de l'obésité et du diabète de type 2 est responsable de l’augmentation de l’incidence de la maladie coronarienne.

L’arrêt du tabac pour une personne diabétique fait donc partie intégrante de son traitement. C’est un impératif qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible.

Mais la question reste de savoir : comment s’arrêter de fumer dans de bonnes conditions et avec quelles méthodes ?

Et c'est ce qu'apporte le dernier article : Je suis diabétique, comment arrêter de fumer ?

Si certaines méthodes pour arrêter de fumer n’ont pas assez fait leurs preuves, d’autres comme les substituts nicotiniques ou les thérapies cognitives et comportementales (TCC) offrent de bons résultats. Le fumeur diabétique peut les combiner avec un régime et une activité physique adaptés pour compenser les premiers effets du sevrage tabagique.

Comment arrêter de fumer dans de bonnes conditions ? Les méthodes sont nombreuses, certaines farfelues et peu encadrées, d’autres sont connues (comme la mésothérapie, l’acupuncture ou l’homéopathie) mais n’ont pas prouvé leur efficacité. Impossible de passer en revue toutes les solutions fiables : tout dépend du contexte et de votre profil, de vos antécédents, de votre niveau de dépendance à la nicotine...Faire le point sur votre rapport au tabac et mieux comprendre votre dépendance pour mieux la maitriser est la première étape avant de choisir un traitement adapté, en concertation avec un professionnel de santé (tabacologue, médecin spécialiste, généraliste...). Lui seul peut vous aider à choisir le traitement qui correspond le mieux à votre situation.

Présentés sous formes orales (gommes à mâcher, inhaleur, comprimés...) de patchs ou timbres, les substituts nicotiniques agissent sur la dépendance physique au tabac, en apportant une dose régulière et lente de nicotine pour couvrir d’abord le manque puis, petit à petit, le faire disparaître (sevrage).

Pour lutter contre la dépendance physique, il existe aussi plusieurs médicaments dits psychoactifs (de la famille des psychotropes, agissant directement sur les récepteurs du cerveau...), dérivés principalement de deux molécules : le bupropione et la varénicline. Prescrits sur ordonnance uniquement, ils font l’objet d’un suivi médical strict en raison de contre-indications, d’interactions médicamenteuses et d’effets indésirables. Ils sont contre-indiqués chez la femme enceinte et le risque d’effets secondaires est plus important chez les personnes diabétiques. 

A la fois dépendance psychologique et comportementale, le tabagisme enferme le fumeur dans des besoins, des rituels et des automatismes. C'est précisément sur ces leviers que s'appuient les thérapies cognitives et comportementales (TCC) pour vous permettre d'arrêter de fumer.

Objectif : déjouer le phénomène de dépendance et reprendre le contrôle. Ici, pas besoin de rendez-vous en psychiatrie ou de faire une psychothérapie sur des années. La thérapie est courte et repose sur une série d'échanges avec un praticien qui vous aide à comprendre vos mécanismes de dépendance au tabac, pour y substituer des parades et des solutions alternatives. Cette méthode peut se faire en parallèle d’un traitement médicamenteux ou d'un substitut nicotinique.

Votre sevrage tabagique peut s’accompagner d’un programme personnalisé qui comprend un nouveau régime alimentaire et une activité physique supplémentaire adaptée, lesquels auront un effet compensatoire sur la prise de poids et l’angoisse que peut engendrer l’arrêt du tabac.

Selon les dernières études du  Haut conseil de la santé publique (HCSP), la cigarette électronique peut être une aide pour arrêter de fumer ou réduire consommation de tabac. Pour limiter le risques de graves complications, il est vivement recommandé de ne pas utiliser la cigarette électronique en alternance avec une consommation de tabac.

En conclusion, l’arrêt du tabac est recommandé pour toute personne qui tient à sa santé. Vous êtes diabétique ? Une raison de plus d'arrêter au plus vite !

Nous sommes arrivés à la fin de cet épisode. J'espère que vous l'avez trouvé utile et j'espère que vous me rejoignez à nouveau pour le prochain épisode. Merci et au revoir.

Audio Player Image
Des Conditions Médicales Expliquées
Loading...